la version française suivra
OTTAWA – July 21, 2021
Over the last two weeks, both British Columbia and Nova Scotia made history as the first two provinces to sign funding and policy agreements with the federal government on Early Learning and Child Care (ELCC)—first steps in the wake of the 2021 federal budget commitment to build a Canada-wide ELCC system. These agreements are critical to children, women, families, communities, and Canada’s economy. Simply put, “the Governments of Canada and Nova Scotia have made one of the most significant investments in social policy since universal health care.” (noted from a Nova Scotia memorandum)
High quality child care happens by design and purpose. No early learning and child care agreement should be signed without a robust publicly funded management component tied to progressive child care policy. Continuing down the same paths that have too long perpetuated the weak structures that have plagued child care up to this point, would be a lost opportunity for Canada. The historic opportunity to be a part of the Canada-wide system, built on evidence-based solutions, is now. The funding and opportunities are on the table.
The new agreements are not only historical, but transformational. The sector will be better able to provide flexible, high quality early learning and child care choices to all families without compromising program quality, or safety and working conditions. Further, the affordability of child care—a longstanding impact of a families’ economic security—will be accomplished by shifting from structural reliance on grants, tax credits and subsidies to funding services directly. Of key importance, these agreements will support the ELCC workforce, 97% of whom are women. By establishing competitive salaries and benefits, these professionals will experience improved economic well-being and follow educational and professional development pathways to render the ELCC profession a career destination rather than a temporary stopover to other employment opportunities and careers. Well managed, innovative child care programs will focus on inclusion for all social and economic backgrounds and ensure availability of services for rural, remote, newcomer and under-represented communities. There will no longer be acute shortages of care, like we have seen in the so-called child care deserts. As importantly, the federal budget also committed additional funding for the Indigenous Early Learning and Child Care Framework (IELCC) for First Nation, Inuit and Metis children, families and communities.
Throughout the pandemic, all provincial and territorial governments across Canada have deemed access to child care an essential service—the service behind the services—one that is foundational for parents to do their important jobs in healthcare, emergency services, grocery stores, transportation and community agencies—the list is lengthy. Federal funding specific to Canada’s safe restart in 2020 for provincial and territorial ELCC sectors, assisted existing services and created new ones with the support of public infrastructures. Current bilateral agreements on ELCC set consistent principles in the Multilateral Framework. This recent history acknowledges how integral ELCC is to a successful nation and economy.
We look forward to more announcements—your announcement—as all of Canada’s provinces and territories make history to do what is right for Canada.
Version Française
Lettre ouverte de la FCSGE à tous les premiers ministres – Établir un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants
OTTAWA – Le 21 juillet 2021
Cette semaine, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse sont passées à l’histoire comme étant les deux premières provinces à signer une entente de financement avec le gouvernement fédéral sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants. Ces ententes constituent les premières étapes de la création d’un système pancanadien d’apprentissage et de garde de jeunes enfants auquel le gouvernement fédéral s’est engagé dans le budget de 2021. Elles sont essentielles pour les enfants, les femmes, les familles, les collectivités et l’économie du Canada. En termes simples, les « gouvernements du Canada et de Nouvelle-Écosse ont effectué l’un des plus importants investissements en matière de politique sociale depuis le régime de soins de santé universel » (note de service de la Nouvelle-Écosse).
La création de services de garde de grande qualité doit se faire de manière délibérée et suivant un objectif précis. Aucune entente en la matière ne doit être signée sans une composante de financement public solide liée à une politique progressiste en matière de garde d’enfants. Le fait de poursuivre sur la même voie que celle qui perpétue depuis trop longtemps des structures faibles nuisant au secteur de la garde d’enfants constituerait une occasion manquée pour le Canada. Le pays a maintenant la possibilité unique dans l’histoire de créer un système pancanadien fondé sur des solutions éprouvées et il y a le financement nécessaire.
Les nouvelles ententes ne font pas seulement date dans l’histoire, elles changent la donne. Le secteur sera à même d’offrir des choix souples et de haute qualité en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à toutes les familles, sans compromettre la qualité des programmes, ni la sûreté et les conditions de travail. Qui plus est, il sera possible d’offrir des services de garde abordables – ce qui a une incidence de longue haleine sur la sécurité financière des familles – sans devoir compter sur des subventions ou des crédits d’impôt, mais plutôt grâce à un financement direct.
Élément non négligeable, ces ententes soutiendront le personnel des services de garde d’enfants, qui se compose à 97 % de femmes. Avec des salaires et des avantages sociaux concurrentiels, ces professionnelles verront leur situation économique s’améliorer, et une carrière en éducation de la petite enfance ne sera plus une escale vers d’autres perspectives d’emploi. Des programmes de la petite enfance bien gérés et novateurs mettront l’accent sur l’inclusion des familles de tous les horizons sociaux et économiques. Par ailleurs, les collectivités rurales et éloignées, les nouveaux arrivants et les communautés sous-représentées pourront bénéficier de tels programmes. Il n’y aura plus de pénurie aiguë de services de garde, comme c’est le cas dans ce qui s’appelle les déserts de garde d’enfants. Fait tout aussi important, le budget fédéral a également affecté des fonds supplémentaires au Cadre pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones qui s’adresse aux enfants, aux familles et aux communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
Tout au long de la pandémie, tous les gouvernements provinciaux et territoriaux du pays ont jugé que les services de garde constituaient un service essentiel – le service qui soutient les autres services – pour que les parents puissent faire leur travail important dans la santé, les services d’urgence, les épiceries, les transports et les organismes communautaires, pour ne nommer que ces secteurs. Le financement fédéral affecté à la reprise des activités en 2020 pour la garde d’enfants dans les provinces et les territoires a aidé les services existants et en a créé de nouveaux avec le soutien d’infrastructures publiques. Les ententes bilatérales actuelles sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants établissent des principes cohérents dans le cadre multilatéral. Tout cela témoigne du fait que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants font partie intégrante d’une nation et d’une économie prospères.
Nous nous réjouissons à la perspective de nouvelles annonces – comme les vôtres – à mesure que les provinces et les territoires marqueront l’histoire en faisant le bon choix pour le Canada.